mardi 26 juillet 2011

A Vomir (2)


La nuit dernière par le feu des indvidus ont voulu nuire à A.Viard et sa famille: intentions criminelles avérées!
Sans vouloir faire de vilains jeux de mots, à force de tenir des propos incendiaires dont la teneur parfois plus que limite provoquent des réactions violentes y compris (et salutairement) dans le camp de l'aficion, le boucalais a été victime d'un dangereux retour de flamme.
Triste monde en vérité que celui dans lequel nous vivons.
Monde de l'intolérance, de l'intégrisme dans lequel la violence verbale ou physique devient une réponse à tout.
Avant même que l'enquête soit diligentée , les 'zantis' sont les coupables déjà tout désignés.
Mais "putain de moine" comme disait ma grand-mère les jours de colère laissons la maréchaussée faire son enquête et condamnons fermement l'ignominie de ceux (quels qu'ils soient) qui ont lâchement fomenter et préméditer cet incendie.
Le haut le coeur qui m'avait saisi à la lecture de l'écoeurant édito de Terres Taurines sur Simone Veil vient de me reprendre en pensant à l'inhumanité de cet acte.
Je vais vite aller prendre du Vogalène car à vomir partout je vais finir par m'irriter l'oesophage!

lundi 25 juillet 2011

Orthez corrida...sale temps!

Il est un temps pour tout.
Un temps pour avoir des illusions, un temps pour les perdre, un temps pour ne plus en avoir.
Côté toro, la corrida d'Orthez ne nous apporta pas les mêmes satisfactions de l'an dernier.
Tout d'abord par leur présentation: pour quatre d'entre eux (1,2,3 et 6),l'aigu des armures s'était pour le moins arrondi quand il n'était pas éclaté.
Ensuite par leur comportement il faut le dire très mal mis en valeur par les trois diestros en piste et leurs cuadrillas.Seul le 3bis sortit franchement du lot ne s'arrêtant presque jamais de courrir et de semer la panique en piste, le 5 présentant lui aussi pas mal de qualités exploitées très partiellement.
Côté torero, Frascuelo a passé l'âge d'y croire encore et il serait sage que le vieux singe remise le costume qu'il porte encore bien  dans l'armoire aux souvenirs.Vite mis en difficulté, il fit son âge tout au long de l'après-midi et abrégea très rapidement avec ses deux opposants finissant par écouter les sifflets.
Raul Velasco après un premier passage anonyme, tenta d'exister avec le 5ème egrénant sa faena de quelques détails de classe mais l'ensemble resta en dessous des possibilité du Dolores et se termina par un médiocre maniement de l'acier.
Alberto Lamelas torero vaillant mais sans classe et sans pouvoir, passa à côté du succés avec son premier qui se donna les passes quasiment seul avant de se faire vilainement trucider et s'embourba sous la pluie avec son second.
C'est avec soulagement et le derrière trempé qu'on partit après trois heures de ce spectacle humide.
Avec ce sale temps va, tout s'en va!
     

dimanche 24 juillet 2011

Orthez novillada: un coup d'épée dans l'eau!

3ème novillo: sortie en trombe droit devant! Stop frein devant dans le burladero mais insuffisant pour éviter le choc qui se produit pourtant quasiment au ralenti!
Les quatre fers en l'air l'animal tombe raide mort...
Ca sera quasiment le seul moment d'émotion de cette matinée plombée par un persistant crachin londonien.
Les novillos d'Aurelio Hernando bien présentés, se révélèrent trop juste de force et d'une fade noblesse pour apporter un peu d'entrain à la course qui ne décolla jamais.
C Escibano a déjà pas mal bourlingué et le métier acquis cacha mal le manque de fraîcheur de son toreo.Les séries tracées des deux côtés n'émurent guère les travées du Pesqué.Il se révéla en outre un piètre matador.
Son compagnon de cartel R Rivera n'a pas le talent à la hauteur de son ambition.C'est grâce à un excellent coup d'épèe à son 1er qu'il se fit remarquer.Médiocre banderillero, muletero besogneux, il n'est pas appelé de toute évidence à un avenir brillant dans cette profession.
A retenir donc : un coup d'épée.......dans l'eau!!

vendredi 22 juillet 2011

A Vomir!!


Lu dans l'edito de Terres Taurines du 21 juillet
'Très portés sur la chose, les anti taurins se félicitent d'avoir accroché un nouveau scalp à leur collection de têtes pensantes qu'ils pensent avoir rallié à leur cause. En l'occurence, celui de la très honorable Simone Weill, qui aurait dû tourner sept fois sa plume dans l'encrier avant de signer la pétition qui lui était présentée.À ce qu'elle écrit, madame Weill souscrit à l'idée d'interdire l'entrée des arènes aux enfants de moins de seize ans, "n'ayant jamais apprécié les corridas du fait de la violence et de la cruauté qui en émanent". Ces accusations de cruauté et de violence, les associations qui se battirent contre elle au nom du droit à la vie des humains les lui dédièrent aussi, en l'accusant de légaliser l'assassinat des feotus dans le ventre de leurs mères. Ce qui ne l'empêcha pas, au nom de sa propre morale, de faire voter en 1975 la loi sur l'IVG. Depuis, au rythme de 220.000 interruptions volontaires de grossesse pratiquées chaque année en France, soit un avortement pour trois naissances, en 35 ans, ce sont donc environ 7 millions et demi d'être humains en puissance qui ont été privés du droit d'exister. L'équivalent de trois fois la population de Paris qui comptait exactement 2.233.818 habitants au 1er janvier 2011.
Les chiffres de ce génocide perpétré au nom de principes dont il ne s'agit pas ici de débattre, madame Weill les connaît bien, ce qui aurait dû l'inciter à plus de décence : peut-on justifier l'avortement des humains et condamner la mort du toro ? À chacun de répondre en conscience.
Mais au-delà de la contradiction évidente qui pousse madame Weill à accepter l'un et à refuser l'autre, il est navrant de constater combien elle semble ne plus être en mesure de hiérarchiser les problèmes. Ce qui, pour une femme politique de sa dimension, est un signe navrant d'obsolescence.

André Viard'
Comment peut-on justifier ce genre d'écrits au nom de la défense de la corrida?
Ce genre de démonstration par l'absurde est condamnable sans circonstances atténuantes.
L'ONCT dont l'auteur de cet ecoeurant édito est le président réagira t'il comme il réagit devant l'intolérance des adversaires déclarés de la tauromachie?
L'auteur un jour finira par essayer de nous faire croire qu'il faudrait regretter le temps de la dictature franquiste qui à défaut de pain et de liberté, donnait au bon peuple avec la tauromachie de quoi se divertir et faisait de Manolete une fierté nationale!
Ce genre de proselytisme nous fait dangereusement emprunter des chemins aux odeurs très nauséabondes.
Quand on a des "amis" comme cela , ce n'est plus la peine de chercher ses ennemis!
Le pouvoir fait tourner la tête mais il peut révèler la nature profonde de certains individus.
Basculant irrémédiablement vers le côté obscur de la force, notre Dark Vador landais dérape une nouvelle fois.
Je crains que ce ne soit malheureusement pas la dernière!!

jeudi 21 juillet 2011

Orthez ou Tyrosse?

N'en déplaise au chroniqueur de Bleue Gascogne lors du commentaire de la dernière corrida de Mont de Marsan plus connu pour ses publications de Terres Taurines, le week end taurin qui se profile n'offrira pas que la despedida de S Fernandez Meca dans les landes à Tyrosse face aux Victorino.
En Bearn, il offrira également une interessante journée à Orthez avec novillada d'origine Veragua le matin et les douleurs de Mme Aguirre l'après-midi.
Cruel dilemne et choix cornélien car chaque programme a son intérêt.
Le nombre de kilomètres à faire m'aidera à choisir et j'irais voir si l'abuelo Frascuelo est en capacité d'encaisser les charges de ses imposants adversaires.
J'aurais aimé voir une dernière fois Meca mais le don d'ubiquité n'existant pas je me contenterais des commentaires spécialisés sur la journée y compris celui d'André Viard.

jeudi 14 juillet 2011

Madeleine

Demain je n'irais pas voir Madeleine pour rejoindre les montois.Je n'attendrais pas l'alternative du petit Thomas.
L'an dernier je n'ai pas aimé ses corridas à Madeleine.Les toros faibles qui ne chargent pas, les cartels bling, bling concoctés par Simon le nîmois me sont restés sur l'estomac.
Le programme de l'année à base de toreros de le casa(s) et d'un équilibre torista/torerista qui ne saute qu'aux yeux de l'empresa m'ont rapidement convaincu de faire quelques économies bienvenues en ces temps difficiles et de laisser sagement la voiture au garage.
Ce sentiment n'est pas partagé par tous car la location a fort bien marché, donnant pour l'instant raison à l'organisation.
Et si je me trompe ça ne sera pas la première fois, car j'ai dans la tête plein de corridas auxquelles je regrette d'avoir assisté et plein d'autres dans mon imaginaire auxquelles j'ai regretté de ne pas être allé.
Et si je redoute le pire, je souhaite malgré tout pour tous ceux qui vont poser tant bien que mal une demi fesse sur le gradin du Plumaçon le meilleur, et une alternative heureuse au futur nouveau matador du cru!

lundi 11 juillet 2011

CERET Jour 2...l'estomac plein!


Une après-midi pour oublier la médiocrité de la veille, une tarde de toros entretenue grâce à des Escolar Gil superbes de ramage et de plumage et des toreros qui font l'effort! Le tout agrémenté d'une musique superbe.
A part le 1er chamboulé par semble t'il un coup de corne reçu dans les corrales et qui se révèla apathique, ces cinq frères d'armes offrirent du jeu , donnèrent de l'émotion de leur sortie en piste jusqu'à leur dernier souffle.
Particulièrement mis en valeur par la lidia de Javier Castano, Cortesano fut mis dans des conditions idéales pour que les piques de Paco Maria valorisent son allant et sa bravoure qui ne se démentit jamais dans les plis de sa muleta.Il est simplement dommage que le torero ait opté en fin de faena pour une tauromachie plus vibrante que fondamentale car il avait encore à dire, quand il fut abattu d'un très spectaculaire recibir.
C'est avec les oreilles en moins qu'il fut honoré d'une vuelta posthume fort légitime.
Au second Castano finit par se faire dominer par son adversaire dans une faena brouillone qui suivait une lidia pourtant là encore de qualité.
Robleno artistiquement est un ton au dessus, et après des tentatives infructueuses pour faire passer l'impavide 1er, il sut lors de belles séquences gauchères mettre en avant les qualités de l'Escolar qui s'était montré un des plus discrets au cheval.L'oreille qu'il récolta après une belle estocade ne souffre d'aucune contestation.
On a retrouvé par moment Alberto Aguilar fort décidé toute l'après-midi.A son premier il se fit dépasser par son toro qui prit le dessus faute d'être toréé autrement que sur le passage.Il fut par contre bien plus centré avec son second adversaire et se fit violence dans une tauromachie de près exposée.Dommage qu'avec l'épée et le descabello le petit madrilène échoue avec constance car il perdit une récompense qu'il lui aurait fait beaucoup de bien au moral.
La journée se terminait sur une belle note après une matinée où la réputation sulfureuse des Moreno Da Silva ne trouva echo que dans une présentation mastodontesque (entre 520 et 560kgs).Ils eurent du mal à trainer leur carcasse au delà des piques.
Les novilleros qui leur était donnés en patûre firent front de manière inégale.El Dani offrit le meilleur malgré un pasito atras trop fréquent, Sergio Blanco n'avait que sa volonté à offrir et Adrian de Torres dut lutter à la fois contre l'animal et l'hostilité d'un public qui se fit remarquer par son exigence outrée. La ligne entre l'exigence et la bétise étant ténue elle fut franchie par quelques jets de bouteille contre le picador au 3ème qui vilainement faisait la sourde oreille alors que les clarines annonçant le changement avaient retenties.
On sortit moins frustré que la veille mais encore sur notre faim...on ne savait pas encore que les Escolar Gil nous rassasiraient!

Ceret Jour 1: L'éthique en toc!!!


Quand on se fait les champions de l’éthique, les défenseurs des fondamentaux de la tauromachie, la marge d’erreur est faible !
Cette première chaude journée cérétane a vu débouler en matinée une mansada de gala avant de laisser la place à une Mazada indigeste l’après-midi.
On pourra venir me raconter ce que l’on veut sur les novillos d' Irmaos Dias mais ces animaux auraient dû aller direct sur un étal de boucherie sans passer par le sable d’une arène.
Courreurs infatigables certes mais d’une couardise répétée et commune. Sur quatre exemplaires deux furent condamnés à l’infamie des banderilles noires c’est tout dire.
A la muleta, pattes en avant , coup de tête fréquent  ils ne révélèrent guère plus de qualités.
Dans le programme était indiqué que ce fer n’avait pas été présenté en public depuis des lustres , cet anonymat aurait dû être absolument respecté.
Les deux novilleros de la matinée s’escrimèrent avec leurs moyens limités. Moreno tombant sur deux os mais resta digne, Huertas coupa une oreille grâce à l’estocade à son 1er et fit ce qu’il put à son second. A noter une excellente brega des frères Beltran (peones de Huertas) qui suèrent sous la montera mais furent efficaces et très professionnels.
L’après-midi nous eurent droit à des Conde de la Maza dont la superbe présentation cachait une notable absence de caste. Ils remplaçaient les toros portugais initialement prévus mais jugés impropres à la lidia par l’organisation.
Cette définition mériterait d'être précisée , car quand le San Roman sorti en remplacement du 1er changé pour boiterie, déboula corne droite sanguinolente la présidence ne trouva rien à redire!
Il mit Rafaelillo en perdition par son genio et son amour immodéré des barrières et finit par se coucher quand le 3ème avis retentit après une série peu ragoutante d’échec avec les armes tauricides. Le petit lutin murciano se cassa les cordes vocales à force d’éructer à son second signe de sa nervosité et d'une confiance toute relative.
Après la séance de catalinité affirmée (défilé barretine sur la tête et offrande à ses compagnons de cartel d’un exemplaire de ce couvre-chef local), Serafin Marin démontra son envie mais tomba sur deux adversaires sans moteur qui se vidèrent dès les piques (mal)données.
Paco Urena, n’avait rien à faire ici. Pas de moyens techniques , aucune personnalité. A oublier !
Mais pourquoi l’organisation est elle allée chercher ce garçon pour toréer ?
Si on y rajoute une présidence à côté de la plaque sur les deux premiers toros, des piques données n’importe comment par des piqueros qui se contrebalancèrent du prix qui pouvaient leur être attribué, et d’un public dur aux réactions hostiles parfois on comprendra volontiers que  cette journée d’éthique en toc fut particulièrement pesante…